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L’affiche signalant l’accord du permis d’environnement est apparue hier, devant le numéro 56-58 de l’avenue Jules Malou.
Il nous reste donc 44 jours pour introduire un ou des recours devant l’IBGE.
A ce sujet une analyse est en cours afin de bien comprendre les procédures de ces recours et s’assurer qu’ils ne risquent pas de représenter d’autres frais dans le cas où nous « perdrions ».
Contactée aujourd’hui la Région déclare ne pas avoir encore pris de décision (pour le permis d’urbanisme), il est donc encore temps d’envoyer
votre courrier à la Région (cliquez ce lien pour afficher le modèle).
C’est même très important comme vous pourrez le constater en lisant la suite et le compte rendu de la réunion avec Monsieur Yvan Mayeur.
Compte rendu de la réunion avec la direction du CPAS de Bruxelles:
(propriétaire du 60 avenue Jules Malou)
Aujourd’hui à quinze heures, cinq habitants du quartier dont deux du « 60 », étaient reçus par Monsieur Yvan Mayeur, Président du CPAS de Bruxelles qui est propriétaire du 60 avenue Jules Malou. Accompagné de quatre responsables de ses services, Monsieur Mayeur nous a consacré plus d’une heure durant laquelle il a attentivement écouté les divers arguments sanitaires, urbanistiques et moraux que nous avions prévu de lui soumettre.
Monsieur Mayeur nous a expliqué que n’étant pas scientifique et ne pouvant, ni ne voulant se substituer aux institutions habilitées, il ne pouvait que s’en remettre à leurs compétences et avis. Il a toutefois précisé qu’il demanderait des compléments d’information à l’IBGE et au ministère de l’environnement quant aux risques dus à la proximité des bâtiments d’éducation, de santé et concernant les « erreurs » dans le dossier de mobistar. Ainsi qu’à l’urbanisme et la Région quant à l’aspect esthétique et le fait que le 60 est situé dans la zone de protection de site classé.
Monsieur Mayeur a regretté le manque de communication avec les locataires, nous a déclaré qu’il veillerait à améliorer cet aspect et s’en est excusé faisant appel à la compréhension, car le CPAS est « une énorme machine qui a ses lenteurs ».
Il nous a aussi précisé que selon lui, ce qui devait être vérifié par les gestionnaires du dossier, le CPAS ne serait à ce stade pas encore engagé envers Mobistar et pourrait donc éventuellement ne pas louer le site prévu. Mais Monsieur Mayeur, nous a aussi déclaré être peu enclin à créer ainsi un précédent qui pourrait lui être opposé lors d’autres projets d’installation ou concernant ceux qui existent déjà.
Nous lui avons donc suggéré d’opter pour un moratoire, ici aussi Monsieur Mayeur n’a pas exclu la possibilité et nous a dit qu’il demanderait à la région si cette option était envisageable et pertinente.
Il apparaît que quand Monsieur Mayeur déclarait aux médias qu’il pourrait changer d’avis si « on » lui démontrait scientifiquement qu’il y avait danger ou problème pour l’urbanisme, il fallait comprendre que ce « on » visait les institutions habilitées.
Notons qu’il a pris le temps de nous recevoir et que nos arguments ont éveillé son intérêt, nous avons pu lui remettre la préface du rapport BioInitiative ainsi que l’interview de deux chercheurs belges ayant travaillé sur le sujet et quelques copies d’articles sur le thème.
En conclusion, même si elle ne semble pas décisive, cette rencontre ne sera pas vaine. Déjà si elle permet d’améliorer la communication envers les locataires du bâtiment. D’autant plus si elle est marque le point de départ d’une réflexion plus profonde au sujet des antennes relais au sein de la direction du CPAS de Bruxelles.
A ce stade tout ceci semble confirmer que notre dernier espoir avant les éventuels recours, réside plus dans un hypothétique refus de permis de la part de la Région pour raison urbanistique, que dans une décision du CPAS.
D’où l’intérêt d’envoyer votre courrier à la Région!
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